Bonjour
Comment vais-je faire pour réussir cet examen ! C’est trop dur. Cela fait déjà trois heures que je suis devant mes cahiers. Je tourne les pages, les retournent dans les sens. Impossible, plus ça avance, plus j’ai l’impression de lire des hiéroglyphe. De toute façon, je suis nulle. Et ça ne sert à rien, et pourquoi faire ? Cela fait déjà quatres jours que je travaille sur ce chapitre et je ne connais toujours pas les premières étapes.
Il me reste encore trois semaines pour me préparer pour l’examen de mage. Tout le monde m’a dit que l’examen est une formalité, qu’il est donné à tous, mais je sais que cela reste une étape essentielle pour faire partie de la société. Lorsque l’on rate l’examen de première ordre, on ne peut pas le repasser l’année d’après. C’est aussi le moment de rentrer à l’age adulte.
L’examen est aussi important car il nous permet ensuite de choisir notre place dans la société. Enfin, rien n’est définit clairement mais il est évident que quelqu’un qui rate l’examen ne pourra pas devenir représentant du gouvernement. Ces places sont réservés aux élémentalistes. Les trois derniers chef du pays étaient capables de maîtriser le feu, et avant eux nous avions un maître de la glace. Ensuite vient les parlants, capable de prédire le futur ou d’intéragir avec d’autres malgré de très longue distance. Puis, les invocateurs, qui appellent des ombres venus d’un autre monde inconnu pour les assister. Enfin, certaines personnes échouent à l’examen. Ils travaillent loin de la ville et on les oublie.
Ayant choisi l’invocation comme branche pour mon examen, je dois me préparer à appeler un gnome devant un examinateur. Loin d’être une des créatures les plus difficiles à invoquer, j’ai réussi à appeler un cyther la semaine dernière (un esprit plus puissant, qui souvent se matérialise sous forme de gaze), le gnome reste quand même un esprit vicieux qui fera tout pour se jouer de moi. La principale difficulté avec le gnome n’est pas dans son invocation mais son utilisation. Il est très peureux, mais fera tous ce qui est en son pouvoir pour s’échapper de son cercle d’invocation.